Apprendre à programmer… Comment?
Suite à l’engouement pour la résolution virale du nouvel an d’apprendre à programmer en 2012, plus de 400 000 personnes en seraient actuellement à compléter leur trentième leçon hebdomadaire sur Code Year, un site web mis sur pied par Codecademy.
Ce site ne vise qu’un seul objectif bien simple : apprendre à qui le veut bien à programmer, tout simplement.
Ce désir soudain d’apprendre à coder variables et alternatives ressenti par certaines personnes peut nous amener à nous questionner sur la technique à privilégier pour apprendre à programmer.
La semaine dernière, deux articles présentant des visions opposées sur le sujet ont attiré mon attention. Ces deux articles mettent en lumière deux techniques bien particulières d’enseignement de la programmation.
Apprendre à programmer… sans ordinateur
Dans son article « From 0 to C », Ubi De Feo nous explique les grandes bases d’un cours d’introduction à la programmation qu’il offre à des gens désirant travailler avec la plateforme Arduino.
Il prône un apprentissage de la programmation sans ordinateur : à l’aide d’objets de tous les jours, il transforme ses élèves en un programme vivant, les aidant à comprendre les bases de la programmation.
Apprendre à programmer… sans les bases
De son côté, Michelle Levesque nous présente dans son article « Teaching Javascript » le plan d’un cours d’introduction à JavaScript offert à de jeunes aspirants programmeurs dans le cadre du Google Computer Science Summer Institute.
Son objectif : faire passer les jeunes à l’action sans couvrir les bases. jQuery et fonctions anonymes sont à l’honneur dès les premières minutes du cours.
Apprendre à programmer… mais comment?
Quelle est la meilleure méthode? Personnellement, je considère que chaque méthode possède ses forces. Une bonne connaissance des bases ouvre à la porte à une polyvalence, alors que l’obtention de résultats concrets peut contribuer à la persévérance de l’apprenti programmeur.
On constate cependant qu’un élément crucial et primordial se retrouve en plein coeur de l’ensemble des méthodes citées dans cet article : la participation de l’étudiant. Que ce soit au niveau théorique ou pratique, celui-ci n’a guère le choix de s’impliquer dans le processus pour maximiser ses apprentissages.
Même s’il lui faut danser pour bien comprendre.